Pour les connaisseurs et les initiés, le Kitesurf, c’est ça :
DAKHLA ATTITUDE (Centre de Kitesurf au Maroc)
c’est aussi ça :
et c’est elle :
Ou lui ;-)……..
C’est ma cops Emilie qui m’a fait découvrir cette discipline ! Emilie, une femme incroyable, intelligente, cool, grande, élancée, gentille… super gentille (à côté je passe pour une connasse… alors que je suis très gentille… si, si, je vous jure !) Emilie c’est elle :

Emilie et sa planche
Bref (je vous reparlerai d’Emilie dans un autre post), donc Emilie m’a introduit au monde du kitesurf, en m’offrant une initiation pour mon trentième anniversaire (d’il y a quelques années…). Si c’est pas une cops ça !
Je me dis pourquoi pas, je suis Méditerranéenne, la mer est comme une seconde Terre pour moi. Je vais assurer, facile…
Et puis, vu les spécimens pratiquant le kitesurf (de la même famille que ceux pratiquant le surf, au cas où vous ne l’auriez pas compris), c’était une motivation supplémentaire.
Et voilà que je m’envole pour Dakhla, au Maroc (perdue dans le Sahara occidental)… un tout petit aéroport, une toute petite vieille ville, des dunes de sables à perte de vue, une lagune, l’océan Atlantique et 2 centres de kitesurf ! Le paradis. Cet endroit est juste dingue et super connu pour être un des meilleurs spots de kite. Ca allait être 10 jours de pur kif !
Bon, sauf que, passée l’euphorie de la découverte du spot, ton bungalow au bord de l’eau, du resto avec la bouffe à tomber par terre, beaucoup de beaux mecs partout, ben faut s’y mettre. Et là, tu te prends le dur retour à la réalité dans la face.
Ben oui, parce que, nous ne sommes pas tous égaux devant la nature, ni devant Anna Wintour d’ailleurs : Messieurs, vous n’êtes pas tous des Youri (le beau gosse de la photo au-dessus), et quant à nous Mesdames, nous ne sommes pas toutes des Emilie. En fait, en ce qui me concerne, c’est plutôt ça :

La classe en combinaison
Tu commences par l’apprentissage de la maîtrise de l’aile sur le sable, quelques notions de ventologie (la science du vent quoi !!!…). Oui parce c’est mieux si on a quelques notions, ça peut servir à éviter de se faire traîner par son aile qui s’emporte, la face au sol, le tout sur plusieurs dizaines de mètres… Non pas que ça me soit arrivé, mais j’ai vu d’autres se faire traîner et c’est pas drôle… C’est même la loose…
Passée ces étapes, ça y est, on t’envoie enfin à l’eau. Et là, tu crois I AM THE BOSS OF KITESURF : y’a qu’à se lancer, et tu vas flotter sur les vagues, cheveux au vent, grande classe, tu fais tes premiers bords (oui, oui, je parle le kitesurfien couramment… Donc faire des bords c’est faire une ligne droite, en très gros….).
En fait non ! Comme dirait le coach : « bon maintenant tu vas nager en tirant ton aile qui dans les airs ».
Moi : « Qu’est-ce que tu me racontes là ? Avec le vent à contre sens ??? »
Coach : « Oui c’est ça : la nage tractée ça s’appelle… » (petit sourire en coin)
Je suis sceptique, mais j’y vais, super volontaire. Ca doit pas être si compliqué que ça.
Au bout de 3 minutes, moi : « C’EST QUOI CE BORDEL ???!!!!??? Je t’en foutrais de la nage tractée ! »
Au bout de 5 minutes, moi qui pleure ma race, en me disant que je vais mourir noyée dans le désert marocain (la notion de se noyer dans le désert est bizarre, mais vous avez compris l’allusion…), habillée en pingouin, j’aurai même pas eu la chance de rencontrer Youri, et mon coach sur le bord de la plage, qui n’a pas l’air de s’inquiéter des masses…!
Mais les coachs maîtrisent, ils ne te laisseront pas mourir, ils attendent simplement que tu galères un peu, parce qu’il faut en passer par là, ne pas abandonner, être persévérant, voilà la clé de la réussite, même s’il y a eu quelques moments (au moins 1 million de fois…) où t’as eu qu’une envie c’est de tout lacher et d’aller bronzer sur la plage, genre à ce moment là par exemple :
Mais une fois que tu es debout sur la planche, surfant sur les vagues, et bien c’est un sentiment de liberté, des sensations uniques, l’accomplissement de toute une vie (enfin des 10 jours de galère !), et après ça, difficile de s’en passer !
Miss. O.